C'est à Montréal que l'installation a vu le jour pour la première fois. Elle est la plus récente forme d'une recherche autour du hasard poétique.
L'un des premiers haïkus de l'histoire -par Bashō (芭蕉)- allait comme ceci:
Un vieil étang
une grenouille plonge.
Bruit de l'eau.
le voyage des haïkus est une invitation ouverte aux spectateurs. Ils peuvent associer leurs pensées spontanées dans une soupe de lettres perpétuellement remaniée par le passage du train.
Du bout des doigts, chacun tapote ses embryons d'idées sur le clavier. Les lettres jaillissent comme des molécules gustatives pour composer la saveur unique de chaque mot. Une ballade mélodique résonne alors dans l'eau du lac et s'imprime dans la forêt.
À chaque tour, l'oeil sensible de la locomotive redécouvre de nouvelles associations de mots et de vers. Une empreinte poétique invisible pour presque tous les humains.
Réalisation Philippe Dubost
Conception Mylène Chabrol, Marina Malkova, Amahl Hazelton, Philippe Dubost
Installation Sylvain Brochu, Maxime Lapraye
Matériau Tubes Yves Béchard - polyalto.com
Caméra Yasuko Tadokoro, Philippe Dubost, Amandine Pison
Montage Philippe Dubost
Musique Pierre Millanvois
Photos Yasuko Tadokoro
Merci à Amandine Pison, Thien Vu Dang, Charlotte Risch, Benoit Chuniaud, Isabelle Guichard, Marc Savard, Dax Dasilva,
Michael Venus, Never Apart, MAPP MTL, Moment Factory et tous ceux qui ont rendu le projet possible.